Point de chronique cette semaine. Vous nous excuserez mais, on avait un anniversaire à fêter : il y a de 2 ans presque jour pour jour, le RAF éliminait le PSG en 1/8ème de finale de la Coupe de France (3-1 a.p). Guillaume revient sur cette date du 5 mars 2009.
« C’est pas tous les jours qu’on peut recevoir le PSG. Malheureusement, ce jour-là, les conditions conditions météo étaient horribles avec une belle tempête de vent et de neige avant le match ! En plus, on encaisse un but quasiment d’entrée de jeu (Sammy Traoré de la tête ou de l’épaule), mais avec l’appui du public on a réussi à revenir au score. Puis, ils ont craqué physiquement, nous avons su profiter de leur fatigue due à l’enchaînement des rencontres. »
« À la fin du match, c’était l’euphorie, tout le monde courait partout et s’embrassait : une ambiance de malade ! Dans les vestiaires, on a reçu la visite du maire de Paris (Bertrand Delanöe est originaire de Rodez) qui s’était même engagé a nous recevoir à Paris si nous atteignions la finale… »
« J’avais trouvé les joueurs de Paris super accessibles avant et même après le match malgré la défaite. Pour preuve, certains comme Olivier (Cassan) ou moi n’avions pas réussi à récupérer de maillots. Nous sommes allés voir Mickaël Landreau à la sortie des vestiaires et il nous a promis de nous les envoyer dès qu’il pourrait avoir ceux du championnat. Trois semaines plus tard, nous recevions les maillots. Donc super sympa de leur part surtout que je me souviens qu’à l’époque ils n’avaient pas trop de temps pour eux étant engagés sur beaucoup de tableaux. »
« Il m’avait fait parvenir le maillot de Makélélé, « Olive » avait récupéré celui d’Hoarau, mais il l’a offert car, supporter de l’OM, il ne voulait pas garder un maillot du PSG chez lui ! »
» Après la rencontre, nous avons été reçus à l’Hôtellerie de Fontanges avec les personnalités politiques et les partenaires du match, puis nous avons rejoint nos proches à la salle des fêtes. Certains sont sortis dans une boîte de nuit qui avait ouvert exprès pour l’occasion (un mercredi soir)… »
« Le lendemain, nous faisions la une de l’équipe (« Rodez, c’est balèze ») et nous étions en direct dans Stade 2 pour le tirage au sort des 1/4 de finale (défaite 2-0 à Rennes). »