Frédéric Kanouté nous a confirmé qu’il quittera le FC Séville à la fin de la saison, soit le week-end prochain. En attendant, le Franco-Malien revient sur le toujours bouillant derby sévillan perdu à Sanchez Pizjuan (1-2) à la suite d’un coup franc « ronaldiniesque » de Benat et sur son avenir.
C Mon Foot : Frédéric, vous verra-t-on à nouveau avec le maillot sévillan sur les épaules cette saison ?
Frédéric Kanouté : Je l’espère ! Pour le moment, je suis en pleine récupération physique, il me manque 2-3 jours avant de pouvoir m’entraîner normalement. On travaille d’arrache-pied avec le préparateur physique et le staff pour être prêt au moins pour le dernier match de la saison (NDLR: à Barcelone contre l’Espanyol).
Quelle est votre analyse du derby que vous avez suivi des tribunes ?
Je suis très déçu. Nous avions réalisé une bonne première mi-temps même si on baissé de pied les 20 dernières minutes de la première mi-temps (NDLR: Séville a ouvert le score à la seconde minute de jeu par Negredo). Ensuite, on a manqué d’imagination en phase offensive et à la fin, ça s’est emballé et les deux équipes auraient pu l’emporter. La décision s’est faite sur un coup franc finement joué (NDLR : placé en-dessous du mur) de Benat.
Vous attendiez-vous à voir le Betis à un tel niveau ?
Je ne les ai pas trouvés si forts que cela, j’ai trouvé par contre qu’ils avaient bien joué les coups et calmé le rythme quand il fallait… Lorsque l’on a joué à notre niveau, je nous ai sentis supérieurs à eux. Malheureusement, ce but d’avance n’a pas été suffisant..
Un mot sur l’ambiance exceptionnelle à chaque rencontre entre voisins ?
Le derby, ici ou là-bas, c’est une ambiance de fou. J’ai vraiment pas été chanceux de rater les 2 rencontres cette saison. Pour ma dernière saison ici, c’eût été génial. J’adore ces matchs !
Justement où jouerez-vous la saison prochaine ?
Je suis en fin de contrat ici, je vais voir ce qui se présente, sereinement. Je ne me prends pas vraiment la tête.
Un retour en France est-il possible ?
A priori non. Ce n’est pas dans mes plans. Peut-être si j’avais été plus jeune… Je suis vers la fin de carrière… Au bout d’un moment, on commence, pas à tourner la page, mais à penser à un autre rythme de vie. A bientôt 35 ans, je pense aussi à ma reconversion derrière. A cet âge, on change un peu de mentalité…