Loin de nous l’idée de nous acharner sur le 3-5-2 mais le moins que l’on puisse dire c’est que Rémi Garde n’a pas pris le dessus tactiquement sur Carlo Ancelotti.
Avec une défense à 5 où Bastos et Réveillère occupaient les couloirs, 3 milieux de terrains axiaux et 2 pointes, l’entraîneur aura au moins tenté. Mais ses joueurs n’ont que trop peu de repères dans cette organisation, si ce n’est l’entraînement de vendredi. Un peu juste au moment de se déplacer au Parc des Princes. Inutile de dire que ce poste n’est pas celui de prédilection de Michel Bastos, notamment, bien que les clubs brésiliens soient adeptes de ce genre de stratégie.
Les Parisiens ne s’attendaient pas, eux non plus, à une telle mise en place, ce qui pourrait expliquer ce début de match peu animé. Bien sûr, si la volée de Lisandro Lopez ne heurte pas le poteau en première mi-temps, le choix de Garde peut s’avérer gagnant. Mais petit-à-petit, l’armada offensive du PSG a trouvé des espaces. Même si c’était davantage à-coups, le quatuor Pastore, Lavezzi, Ibrahimovic-Ménez a réalisé des enchaînements de classe. « On commence vraiment à bien se trouver », confirme le Français, même s’il s’est montré moins à son avantage que Pastore par exemple. Jamais Lyon ne réagira à l’ouverture du score de Matuidi, au pire moment, juste avant le repos (46ème minute). Durant toute la seconde mi-temps, l’on était davantage proche du 2-0 que du 1-1. Paris reprend la tête de la Ligue 1, au goal-average, devant Lyon et Marseille.
Les + :
Le match encourageant de Pastore, à confirmer.
Une ambiance qui revient petit-à-petit au Parc ? Auteuil retrouve un peu de voix.
Les – :
Du déchet technique, inquiétant pour un tel choc.
Rémi Garde n’a cessé d’hurler sur le quatrième arbitre (en causes : gain de temps, fautes non sifflées,…)