Ce lundi 3 mars 2015, j’ai tenté l’expérience du stade Olimpico, dans le sillage de 3 fans absolus de la Roma pour un Roma-Juve qui devait, du moins au moment où nous avons réservé les places, être la finale de la Serie A. L’idée était bonne et avait fonctionné l’an dernier pour Barcelone-Atletico Madrid (finale de la Liga lors de la dernière journée) ! Malheureusement, les difficultés romaines depuis fin 2014 ont mis fin à cet espoir, la Juve vient chercher un match nul pour garder ses 9 points d’avance au classement, la Roma veut consolider sa seconde place. Nous, on veut voir du spectacle.
Voici les compositions en vidéo :
Et l’hymne :
LE JEU
On le savait, la Roma n’avance plus depuis décembre 2014 et sa défaite face à Manchester City (0-2) en Ligue des Champions. Et ça se voit, personne ne prend de risque, n’ose de passes qui casserait les lignes, peu de mouvements (Gervinho est le seul à prendre la profondeur) et beaucoup de tergiversations et de passes en retrait au gardien en mode Ligue 1 ! Du coup, durant la première heure de jeu, les Romains ont joué au ralenti et de façon latérale faisant le bonheur de Turinois jouant le contre dans leur 5-3-2 sans Pogba (sur le banc) et Pirlo (blessé). A la 64ème minute, Vidal obtient un très bon coup-franc et l’expulsion de Torosidis. Tevez se charge de glisser le ballon au-dessus du mur et ouvre le score pour le leader de la Serie A, qui compte alors virtuellement 12 points d’avance.
ENFIN, la Roma commence son match et met de l’intensité, pourtant à 10 contre 11. Rudi Garcia fait entrer Florenzi pour prendre tout le couloir droit, puis sort Il Capitano, Totti, plutôt bon lundi soir pour Iturbe. Le petit Argentin obtient un coup-franc côté droit que Florenzi dépose sur la tête du nouveau capitaine Seydou Keita. Inespéré pour la Louve. La Juve ne réagira pas et continuera à jouer avec la calculette jusqu’à la fin, se faisant pas mal de frayeurs, Allegri envoyant même Pogba à l’échauffement, au cas où. On est loin de la Juve de Conte, plus solide, plus « tueuse » mais le Scudetto est acquis. Pour la Roma, en revanche, elle devra encore batailler pour rester dauphin, le Napoli n’est qu’à 4 points, la Lazio à 6 et la Fiorentina à 7.
LES TOPS
– la Curva Sud et ses pétards et autres fumigènes, devenus rares.
– la communion avec Francesco Totti (cf la composition de l’équipe)
LES FLOPS
– le collectif de la Roma ou ce qu’il en reste. Quelque chose s’est cassé à la Roma en 2015.
– la mentalité italienne de la Juve qui peut (et doit) gagner cette rencontre assez largement mais qui se contente de ce qu’elle est venu chercher. Sûrement frustrant pour les éléments offensifs.