François Fernandez, 31 ans et grand fan de l’AS Monaco, accumule les maillots de son équipe de coeurs. Il raconte à C Mon Foot l’histoire de sa collection de plus de 160 maillots portés…

En visite au musée Nicollin, le brassard en prime
La naissance de cette passion pour l’ASM naît en 1997 lorsque Monaco est champion de France. Benarbia comme première idole. Originaire de l’Aveyron, François commence par suivre l’ASM en déplacement à Toulouse, Montpellier et Bordeaux. C’est à Toulouse qu’il commence à tisser sa toile: « J’ai pris l’habitude d’aller voir les joueurs à l’hôtel les matins de match et de les attendre à leur bus après les rencontres. Comme je parle espagnol, j’ai pris l’habitude de discuter avec les Sud-Américains et Espagnols. Le premier maillot que j’ai récupéré est celui de Juan Pablo Pino. Il prenait un café avec Lucas Bernardi et Leandro Cufré et on a discuté de ses matchs, de ses gestes techniques et de la Colombie. Il m’a dit de l’attendre à la fin du match et qu’il se souviendrait de ma tête. Et, effectivement, il m’a donné le maillot noir avec son numéro 20 ! »
L’éphémère artiste colombien est en bonne compagnie aux côtés de tuniques comme celles de Manuel Amoros, Bruno Bellone, Liliam Thuram, Claude Puel, Manu Petit, Youri Djorkaeff, Luc Sonor, Victor Ikpeba, John Collins, Philippe Christanval, Martin Djétou, Shabani Nonda, Marcelo Gallardo (4 exemplaires), Eric Abidal, Lucas Bernardi (5 exemplaires), Ludovic Giuly, Marco Simone, Falcao, Bernardo Silva et l’inévitable Mbappé… pour lequel il a déjà eu des offres de 500€…
Celui qui a le plus de valeur ? « Potentiellement oui, imagine s’il devient ballon d’Or… Mais pour le moment, ce sont mes maillots les plus anciens qui sont les mieux valorisés. Ils sont rares car anciens. A l’époque, chaque joueur recevait 2 jeux de maillot pour toute la saison ! Maintenant, ils ont 2 jeux de maillot par rencontre. Par exemple, le maillot porté par Lilian Thuram, de couleur grise, lors de la demi-finale de Coupe des Coupes 1992 à Feyenoord, n’a plus jamais été utilisé !
La visite du musée Nicollin au Mas Saint Gabriel a tout déclenché. « La famille Nicollin possède 50 maillots seulement de Monaco ! Cela m’a donné l’idée de me faire un petit musée dans ma future maison ». François a fait assurer sa collection qui, en tout et pour tout, pèse entre 20 et 25 000 € qu’il espère étoffer avec des tuniques de Trézéguet, Henry ou N’Doram père; avis aux collectionneurs !
« Les plus beaux, selon moi, sont les Kappa (3 saisons entre 1998 et 2001), les moins beaux… Je dirais les Macron car ils rappellent une période plus délicate (entre 2010 et 2013): la descente et les deux saisons suivantes en Ligue 2. Lorsque Monaco est remonté en Ligue 1, ils sont passés chez Nike ».
Quelle est la différence entre un maillot porté et un maillot replica ?
« L’étiquette déjà est différente, la matière aussi et le logo n’est pas brodé mais un peu 3D. C’est assez évident et puis je connais les tailles des joueurs. Je ne me suis fait avoir qu’une seule fois ! J’avais acheté un maillot de Christian Vieri mais il m’est arrivé taille M… »
Merci pour le clin d’œil…Longue vie à Cmonfoot…